Le gobelin et le chevalier

Un gobelin livide avançait au rythme saccadé qu'on ces corps morts qu' une âme acharné refusait de laisser retourner à la terre. Cet être avait trainé sa carcasse sur de long jours de marche afin d' enfin arriver ici. En ces lieu ou il n' y avait plus d' hommes pour le craindre le dévoreur de rose avançais. Sur sa route il avait croisé plusieurs êtres, certains l' avait aider, d' autres l' avait chasser, certains l' avait regarder et d' autre l' avait juger. Lui avait semé autant de fleurs qu'il avait vus de sourires, et autant de tombe que les coups qui l' avait fait souffrir.
Il avançait maintenant sur ces chemins de roc, que même l' herbe semblait avoir déserter afin de retrouver ceux dont il était issus. Ces individus immonde et sales, ces créature cruel et pourtant si fraternel, dont le génie égale la débauche. Son espèce, sa famille des être qu' il aimait autant que lui même, de ce même amour qu' a un homme pour son outils. Une chose certes utile mais en rien indispensable.

La progression du gobelins bien que lente semble inarrêtable, le pas décider de celui qui n' a plus de but. Pourtant son regard capte un mouvement, une de ces chose sur 2 jambes qui se sente continuellement l' obligation de gesticuler, celle ci encore plus que les autres. Cet être, cet homme si c' est là son nom, semblait agiter ses bras comme une poule sur le point d' être égorgé agite ses ailes déplumer. Mais le gobelins n' avait ni le temps, ni les moyens de l' aider, il ne faisait pas pousser les plumes et si il avait su comment s' arracher à la terre, il ne marcherait pas entre les montagnes, mais prendrait de la hauteur afin de le voir. Il continua donc à marcher, ni plus lentement ni plus rapidement, il n' avait plus la force d' accélérer, ni le temps de ralentir.

Cet homme le regarde et il faut un moment a Eubii pour réaliser qu' il lui parle, un homme lui parle c'est si inattendue ! On lui avait déjà donné du pain ou quelque pièces mais cela faisait si longtemps qu'on ne lui avait pas parler.
Il sembla sortir d' une torpeur et heureux que quelqu' un lui parle, cessa d' avancer sourit de toute ses dent à cet homme, un sourire qui faisait a la fois peur et bêta mais un sourire qui venait droit du cœur.
L'homme répéta alors à nouveau sa question et le gobelins se souvint alors que derrière les mots se cachait un sens, il ne comprit pas tout, cela faisait si longtemps que ses oreilles ne lui pas servit à autre chose que guetter le chasseur ou la proie mais cela ressemblait à cela:

"- Heho ? vu pourriait pe etr m der, je suis perdu "

Il n' avait pas bien compris sauf les dernier mots, qu' il avait lui même si souvent répéter même s' il ne se souvenait plus pourquoi. Enfin ce n' était pas graves les mots comme les souvenirs allaient bien revenir, ils reviennent toujours. Alors dans le doute et en souriant, le gobelins tenta de répondre de façon poli comme il le lui avait appris:

- aeouir

il toussa réhabituant sa gorge à ces son étrange et répéta:

-Oui, avec plaisir

Cet homme parlait bien, quelque chose en lui impressionnait le dévoreur de rose, sa prestance mais surtout son absences de crainte à son égard. il commençait peut à peut à reprendre le sens des mots, et enchanté de faire ainsi ce qu' on appelle une conversation lui répondit:

-Buldoras... enchanté, je comprend pas ces mots "innocent" ou "impuissant" et ne parvient pas non plus à retrouver le sens de "chevalier", je n' aime pas vraiment ce mot... êtes vous ce que les gens nomme un "monstres" ?

la grimace qui un court instant s' était peinte sur le visage d' Eubii fut à nouveau remplacé par un sourire:

- Enfin vous ne semblez pas... hooo excusez moi je ne me souvient plus de ce mot... cela fait si longtemps que je n' ai pas parler et; mais je me perd, cela me fait si plaisir que ma bouche serve à autre chose que dévorer que je m' égard et ne répond pas à votre questions.

Il secoua la tête, sourit un moment dans le vague puis se ressaisissant repris:

- Enfin non je ne suis pas d' ici, mais j' y suis déjà allé il y a un moment, je ne sais plus combien, a vrai dire cela fait longtemps que j' ai oublier a quoi correspondait ce que vous appelez années!

il rigola, un rire d' enfant sortant de la gorge déformé d' un vieillard ,et continua

-Cependant si vous ne savez point ou aller suivez moi donc, avec les pas j' ai finit par apprendre ou aller quand il n' y a plus personne pour vous attendre...
A ces dernier mots il s' interrompit , choqué, se frappa deux fois le visage en répétant "tu mens" "tu mens" puis se ressaisissant continua comme s' il ne s' était rien passé:

-je vais voir ma... je ne sais plus le mot, et a vrai dire il m' en manque tant, cela me ferait très plaisir de partager le chemin avec vous et de continuer a parler.

Il sourit et ajouta:

-Je ne me souvient plus de comment il sont, pas comme lui mais peut être l' ont il vus ? tu ne pense pas ?

Cette ultime phrase ne s' adressais a personnes en particulier et sur cette question posé au vent, celui qu' on avait appelé Eubii si longtemps et dont le nom commençait à peine à refleurir dans les tavernes reprit sa marche lente.